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L'imparfait et le subjectif

Ne dit-on pas : « Lorsque deux meuniers se disputent, fais attention à ton blé ! ».

Après avoir lu avec un intérêt particulier des échanges sur le forum de la WBE, plateforme d’auteurs indépendants, voici quelques mots à propos de ma petite expérience dans le domaine de l’édition du livre dont je me refuse toujours le titre d’écrivain. Je n’écris ni pour le plaisir, ni par plaisir, j’écris parce qu’il faut le faire. Et puisque nous sommes sur une toile libre, autant dire mon point de vue sur ce que j’ai relevé comme étant une petite polémique entre deux Auteurs avérés, l’un pour la WBE et l’autre pour TBE.

Pour la petite histoire, tout a commencé quand le besoin de m’exprimer se fit ressentir avec force. Ignorant les possibilités de l’autoédition à titre gratuit, j’avais donc adressé à Publibook mon premier roman. J’avoue que si je savais quelque chose dans les pratiques de l’écriture et de son impression, j’aurais réfléchi par deux fois avant de m’y engager. Donc, après avoir conçu mon livre dans sa totalité, tel qu’il est imprimé et diffusé aujourd’hui, y compris sa couverture et tout le bataclan, je l’ai adressé à ce premier éditeur qui s’affichait sur mon écran.

Comme je tenais absolument à la parution de ce premier roman autobiographique, j’ai dû débourser, via un intermédiaire la somme de 550 Euros que j’ai remboursée ici, ceci avant de connaître les aboutissants de cette aventure. Par la suite, on me fit savoir que mon livre était prêt à l’impression tel que présenté sur un fichier pdf qu’on m’a adressé. Le texte Word que je leur ai envoyé puis transformé en fichier pdf, présentait beaucoup de fautes et erreurs que je voulais rectifier. Seulement là où la surprise m’attendait, on me demanda de payer un supplément pour chaque faute et bien plus en cas de transformation, sachant que tout le travail devait être fait par moi-même.

N’ayant pas eu d’autre choix, je fus contraint d’accepter l’impression de mon livre sinon je perdais tout. Pris au piège, je ne pouvais faire autrement que d’acheter cinq (5) exemplaires de mon livre pour la somme de 550 Euros. Cette leçon, même si elle est chèrement payée, m’aura permis une expérience supplémentaire dans un domaine réservé aux érudits. Je n’ai pas rêvé un livre, je l’ai écrit sans en attendre rien en retour, si ce n’est le résultat d’un défit que je m’étais lancé et le pari gagné. « Euréka !» pour moi qui ai réussi à coucher sur papier un vécu somme toute ordinaire mais très important à mes yeux.

Sans trop savoir comment, me voici atterri sur WBE à qui j’ai soumis un livre « les Guérilleros » que des évaluateurs ont jugé différemment, du rédhibitoire au tolérable, du récit intéressant au texte plein de fautes, cela ne m’a pas gêné outre mesure. Ce livre est maintenant sur Edifree, Actilib, Lulu, ILV  et peut-être d’autres éditeurs en ligne plus tard. Le seul obstacle que j’ai rencontré jusqu’ici dans l’édition de mes romans se trouve chez TBE. Il y a comme quelque chose qui me fait penser que TBE n’accepte pas « l’intrusion de certains profils » qui ne répondent pas à des critères que, seul cet éditeur, en connaît les caractéristiques. En effet, pour ne pas passer outre les suggestions de mes amis, j’ai accepté d’ouvrir un compte chez TBE qui rejette mon livre de manière sournoise. La sourde oreille faite à mes tentatives de transférer mon texte et la non-réponse à mon message, me laisse croire que ce que j’avance, pourrait s’avérer juste.

Quant à la WBE, plateforme naissante mais sûrement porteuse d’espoir grâce à des Auteurs, (je pense à deux amis qui se reconnaîtront), je suis convaincu qu’elle fera parler d’elle bientôt. Tant qu’il y aura des Auteurs comme ces deux bénévoles qui m’ont fait l’honneur de m’aider, le livre promet de beaux jours devant lui. Celui qui est venu vers moi, m’a offert son aide, s’est démené pour tenter de faire passer mon livre sur la WBE, est ce Monsieur comme il en existe peu de nos jours. Lui qui disait : « Il y a des circonstances qui font des rencontres et c’en fut une que les Guérilleros », a écrit pour moi : « l’imparfait est-il subjectif ? » Merci Amigo !